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Le vaginisme est un sujet encore tabou, souvent entouré de silence, d’incompréhension et de culpabilité. Pourtant, il concerne de nombreuses femmes, à différentes étapes de leur vie.

C’est quoi, le vaginisme ?

Le vaginisme se caractérise par une contraction involontaire des muscles du périnée, qui empêche toute tentative de pénétration vaginale — que ce soit lors d’un rapport sexuel, d’un examen gynécologique, ou même de l’insertion d’un tampon.

Il ne s’agit pas d’un refus volontaire. C’est le corps qui réagit face à une peur, un inconfort, une douleur passée ou une méconnaissance de soi.

Il existe deux formes principales :

- Vaginisme primaire : la pénétration n’a jamais été possible.

- Vaginisme secondaire : elle a été possible un temps, puis est devenue difficile ou douloureuse. 

Les signes les plus fréquents :

- Douleurs ou impossibilité lors des rapports sexuels

- Impossibilité de mettre un tampon ou une coupe menstruelle

- Examens gynécologiques vécus comme intrusifs, douloureux, voire impossibles

- Tension, angoisse ou peur à l’approche d’un rapport

- Sentiment de blocage incontrôlable, même avec une personne de confiance

Ces manifestations peuvent entraîner de la culpabilité, une perte de confiance en soi, et un repli sur soi dans la vie intime. 

Quelles sont les solutions ?

La première étape est la reconnaissance : poser un mot, comprendre que ce que vous vivez n’est ni rare, ni honteux, ni irréversible.

Une prise en charge adaptée peut inclure :

- Une sexothérapie

- Une rééducation périnéale avec un·e kinésithérapeute spécialisé·e

- Des exercices de relaxation, de respiration

- L’éducation sexuelle positive et bienveillante

Je recommande souvent le livre 'Je guéris du vaginisme' de Mame Ndanty Badiane, une ressource précieuse et accessible. 

Peut-on vraiment guérir du vaginisme ?

Oui. Absolument.

Le chemin de guérison est différent pour chaque femme, mais il existe. Il est fait de prises de conscience, de lenteur, de douceur, de réconciliations.

Il ne s’agit pas de “forcer” une pénétration, mais d’apprendre à écouter son corps, à le respecter, à l’apprivoiser, jusqu’à ce qu’il se sente suffisamment en sécurité pour s’ouvrir. 

Être accompagnée, en toute bienveillance

Je reçois régulièrement des femmes qui consultent pour du vaginisme.

Chaque parcours est unique, mais la bienveillance, l’écoute et le respect du rythme de chacune sont au cœur de l’accompagnement que je propose.


Si vous vous reconnaissez dans ces mots, sachez qu’il est possible d’être accompagnée.

Vous pouvez prendre rendez-vous au 06.58.95.39.99




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