16 May
16May


On peut faire l’amour.

On peut rire, séduire, prendre soin, partager du plaisir.

Mais parler de soi, vraiment…

C’est autre chose. Il y a des relations où le corps se livre plus facilement que le cœur.

Et puis, un jour, il y a cette personne devant qui on se surprend à dire :

“J’ai eu mal.”

“J’ai porté seul.e trop longtemps.”

“J’ai peur d’aimer.” Pas pour être sauvé·e.

Mais parce qu’en face, il y a quelqu’un qui ne nous force pas à jouer un rôle. Et là, quelque chose change.

Parce qu’on s’était habitué.e à tout gérer.

Parce qu’on a été fort.e trop souvent, trop longtemps.

Parce que s’ouvrir, aujourd’hui, semble presque plus dangereux que de rester seul.e. 

C’est mon histoire aussi.

Et je vous le dis avec sincérité : même en tant que sexothérapeute, j’apprends encore à apprivoiser ma propre vulnérabilité.

Ce n’est pas facile de montrer ce qu’on a longtemps caché.

Mais c’est là que commence la vraie rencontre, avec soi, avec l’autre.


Dans mes accompagnements, je rencontre souvent des femmes indépendantes, puissantes, admirables.

Elles donnent, elles avancent, elles brillent.

Mais dès qu’il est question de recevoir de l’amour : sincère, nu, imparfait , quelque chose se fige. Mon travail, c’est de les aider à retrouver la voie de la tendresse.

Pas celle qui les rend faibles, non.

Celle qui les reconnecte à leur sensibilité profonde.

Celle qui permet d’aimer sans se trahir.

Et vous ? Avec qui osez-vous être vous-même, sans masque, sans armure ?

Pas la version parfaite… mais la version vraie.

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